A ta portée

"Rue des déportés dimanche soir, une sympathique troupe de comédiens de rue.

Jonglages et acrobaties au menu, pour ces 3 étudiants d'une école de cirque de Lyon qui profitent de l'été pour animer les rues des petites villes de Provence dans l'espoir d'obtenir quelques subsides pour financer leur formation."

Ils ont amateurs ? Aïe ! aïe ! C'est pas bon pour eux, ça (lien) !

merci "un habitant de la rue des Déportés"

Comments

[bernard]

Quoiqu'il en soit, le mérite en revient à ces jeunes. Ils s'amusent, et distaient les gens et animent la rue.

[La connaissance]

Je ne pense pas que ces réglementations remettent en cause le fondement du bénévolat, à savoir "donner de son temps, sans contre-partie financière".
Elles visent plutôt à établir un cadre législatif afin que les associations ou autre organisme ne versent plus de rémunérations déguisées en indemnités plus ou moins floues. L'objectif dissimulé étant évidemment de fournir au Fisc un moyen de redresser les assos...

[La connaissance]

Les artistes présentés ci-dessus illustre tout à fait le principe de la loi.
Pour l'heure, leur statut d'étudiants ( donc toujours AMATEURS ) ne leur permet pas d'être engagé, par exemple par la Ville de Nyons pour animer les rues pendant l'été. Ils se produisent donc librement, recueillant quelques dons au passage.
Par la suite, une fois leur formation achevée, ils pourront prétendre officiellement au statut d'intermittent du spectacle, et donc toucher une rémunération contre leur prestation.

La loi n'entrave aucunement la LIBERTE de se produire. Elle PROTEGE seulement les personnes s'étant soumise aux exigences de l'Etat en matière de formation, en leur facilitant l'accès au travail.

[suze26]

on ne trouvera plus de bénévoles, c'est déjà très dur pour en trouver alors là même les parents des enfants du club pour les motiver de s'investir c'est du boulot et c'est pas gagné

[bernard]

"Nous avons exactement le même problème avec les entraîneurs de basket. A partir du moment où il y a rémunération, la loi exige des diplomes. Pour les artistes, le projet de loi vise à aboutir au même principe.
Les artistes amateurs, aussi bons soient-ils, font de la concurrence déloyale aux intermittents du spectacle qui ont du se payer une formation, et cotisent auprès de la sécu, ursaff, etc...
Toutes les lois récentes s'orientent vers le schéma suivant :
Amateur = bénévole Professionnel = rémunération"